Souvenirs et anecdotes

Vous trouverez ici quelques souvenirs et anecdotes qui ont jalonné ma vie de musicien, que ce soit dans les différents orchestres dont j'ai fait partie, ou encore lors d'expériences ultérieures avec mes divers partenaires dans la chanson française. 

Avertissement : Certaines photos et séquences qui ont servi à illustrer cette rubrique sont très anciennes et n'ont bien sûr pas la qualité que l'on trouve actuellement pour ce genre de document.                                     C'est dommage mais il faudra bien s'en contenter

Jess and James

Il s'agit d'un groupe constitué autour de deux frères portugais, Fernando et Antonio Lameirinhas qui habitaient Charleroi au début des années 60.

Après avoir fondé leur premier groupe appelé "The Robots", où ils faisaient de la musique plutôt rock ou beat, ils s'installent à Bruxelles et fondent "Jess and James and the J.J. Band" avec lequel ils réussiront un tube en 1977 intitulé "Move".  Cette chanson sera un succès dans plusieurs pays européens. En 1978, le titre "Something for Nothing" connaîtra moins de succès.

Durant ces années, ils passaient, comme on disait à l'époque "en attraction" dans les bals et thés dansants de nos régions et nous avons eu l'occasion avec notre groupe "The Shirt All" de nous produire plusieurs fois au même programme qu'eux. Leur succès a cependant été de courte durée.

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L'ami Roger

Un très bon souvenir, même s'il n'a aucun rapport avec la musique.

En répertoriant de vieux enregistrements, je suis tombé sur cette vidéo de 1969 consacrée à Roger Claessen, l'enfant terrible de Sclessin, comme on le surnommait alors. C'est un peu naïf certes, mais terriblement savoureux, Roger, pareil à lui même, jovial, séducteur mais tellement talentueux balle aux pieds.  

Sorteur, guindailleur, il l'était et sans regrets comme il le dit lui-même dans l'interview. Je me souviens que les entraîneurs qui officiaient  au Standard à l'époque de Roger faisaient parfois la tournée du Carré à Liège le samedi soir pour le retrouver et le ramener chez lui à des heures impossibles quelque peu givré et parfois complètement saoul.

Cela ne l'empêchait pas quelques heures plus tard de faire un bon match et d'inscrire des buts à la pelle.

Bien sûr, dans le football actuel où les préparations physiques sont terriblement exigeantes, un pareil que Roger n'aurait plus sa place.

Mais c'était toute une époque où on jouait au "football passion" et où on s'amusait au stade avec des joueurs du Standard qui étaient presque tous liégeois, à part l'un ou l'autre campinois.

Allez... assez de nostalgie, regardez l'ami Roger.